Ma queue se durcie facilement, et j'aime me branler tôt le matin, dans mon lit ou je dors nu, avec de temps en temps le ventilateur pour le semblant de fraîcheur.
A la plage, les maillots prometteurs me narguent gentiment, je croise des regards, j'imagine des promesses. Les touristes sont la mais ce sont essentiellement des familles.
De temps en temps à la terrasse d'un café je contemple des hommes seuls et mon imagination s'emballe, certains sont réceptifs mais cela reste du domaine du jeu de séduction.
Il faut s'aventurer dans des plages isolées pour s'offrir un peu plus de sensations. les plages de rencontres gays ou les hommes déambulent dans les roseaux, les sexes durs dans des slips de bains trop petits. Leurs regards sont brûlants, aucune place pour la subtilité du jeu. Ils veulent baiser le maillot sur les chevilles, a peine dissimulés pas les fourres.
Tout dans leurs attitudes appelle au sexe et cela me va bien. On se s’encombre pas de présentation, et quand on se croise sur les sentiers, les mains frôlent ses bites blanches sur peau bronzée...
Les pipes ont le goût de crèmes solaires , les corps sont brillants de sueurs. Les paroles sont souvent étrangères ou absentes. Seul compte la satisfaction sexuelle.
L'idéal est la fin de journée, vers 18 ou 19h.
Il n'est pas rare d'observer des attroupement assez nombreux; des groupes d'hommes qui se caressent, se lèchent, s'embrassent, le souffle est court, la respiration bruyante. Aucune place à la subtilité, la douceur. C'est bestial est primaire.
De temps en temps je m'allonge sur la plage est j'observe le ballet de ses hommes en ruts. Ceux qui sortent l'air penauds et rassasiés, ceux qui rentrent dans ses fourrés plein de promesses.
Il y à toute la gamme de la masculinité. L'homme marié, le gros mal à l'aise, le couple en recherche de frissons, le petit jeune qui découvre les plaisirs homosexuelles, le touriste rouge coup de soleil, l'anglais, l'allemand, le hollandais, le local (moi) qui aime de temps en temps la côté un peu glauque de l'endroit.
Oui, c'est vrai, il m'est possible d’apprécier cet endroit, qui est ni plus ni moins qu'un backroom en plein jour. Il peut aussi m'arriver de repartir sans avoir eu le moindre contact, c'est souvent quand je suis en mode voyeur. Voir ses hommes baisés me suffit.
Il peut aussi m'arriver de belles surprises...un italien un peu timide au cheveux longs et à la peau dorée ou un gangbang sauvage dans un semblant de sous bois...des hommes autour de moi qui me donnent leurs bites à aimer, d'abord un ou deux, puis rapidement une dizaine. Il ne se regardent pas, il se branlent sur moi et me gicle sur le torse. Je deviens le réceptacle de cette semence crémeuse.
Suis-je une salope ? je ne sais pas mais quelques fois, être si bas me plait. Me mettre au ras du sol, me mettre plus bas que terre devant cette faune affamée, devenir ni plus ni moins qu'un morceau de sopalin pour leurs branles libératrice.
Ne me jugez pas...je sais aussi être tendre dans l'intimité d'une chambre. Je sais embrasser sur la bouche avec passion, je sais faire glisser ma main sur un torse avec douceur et susurrer des mots tendres dans le creux d'une oreille...
Mais la, sur cette plage du bocal-du-tech, il y a pas la place pour cette douceur. C'est juste l'endroit ou les hommes viennent se perdent...
Comme tu le dis si bien,"une bite à aimer". Echanger du sperme,c'est très bien,mais avec de la tendresse,c'est encore mieux.
RépondreSupprimerTu es un type bien,avec les désirs du sexe,mais avec les désirs tout courts du bien être ensemble,à parler,à exprimer des sourires et des rires.Aller au cinéma,sans forcément glisser une main dans le slip.Une ballade en forêt,pour parler ou en silence
Merci à toi,de me donner encore davantage le sens d'une réalité humaine.Tout simplement.
A bientôt.Qui sait?
Pierre